MAX HORDE PAP'CIRCUS ATTITUDE RAPDADA Chuwayya fluxus mars 2004
Un espace vide est un espace VIDE
PAP’CIRCUS/LE RETOUR
PAP’CIRCUS revient avant Jésus qui n’en finit pas de se faire prier
PAP’CIRCUS c’est le cirque de la vraie vie, crue, cruelle et impitoyable
( Deuxième couche )
Il y a une vingtaine d'années quelques anartistes avaient formé un faux groupe pour s'amuser de l'art, des artistes et de ses adeptes. Certains d'entre eux sont devenus institutionnels, les traitres ! Les historiens de l'art n'avaient pas souhaité à l'époque s'intéresser à leur message prémonitoire. Depuis tout a changé. La planète entière est devenue circus , cynique, violente , hypocrite , haineuse, intolérante. . . De plus elle se réchauffe dangereusement . Toutes les qualités des artistes circus se sont mondialisées. Les artistes PAP'CIRCUS sont partout. Le spectacle continue. S'accélère tel un derviche tourneur fou entrainant l'univers dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
UN SPECTACLE VRAI EN LIVE PERMANENT JUSQU'A LA MORT VIOLENTE
PAP’CIRCUS aime le ZAPPING mais surtout le mixage total
(ça évite d'être Zen, le Zen c'est Nul).
Zapper les bruits, tous les bruits, depuis le bruit de la fourmi qui rit au fond du lit à icelui de la ville de Nice qui s’effondre dans son ventre originel (une des angoisses de Ben) zapper du rock au rap à la techno-mozart-flipper , mais ce qu'il préfère encore plus, c'est tout mélanger, en bouillie sonore totale. PAP'CIRCUS raffole zapper les violences, toutes les violences : de l'arrachage des ailes de mouches à l'attentat terroriste, à la guerre ô combien légitime, aux violences froides des administrations (les plus belles), au vol à main de velours ou à main armée, au viol d’amour et de haine, à l’argument de la machette , aux violences policières , des prisons-cliniques, des prisons-ateliers, des prisons bons placements financiers, des prisons arguments électoraux, PAP’CIRCUS aime le zapping des images , de toutes les images, des images de guerres, images de natures mortes, vraiment mortes, avec du sang noir presque neuf coagulé sur les pierres séculaires de notre savoir, les images de cul, les images de pub, les deux ensemble, les zappings technologiques, mécanistes, urbains, pollueurs, les images de toutes les tentations, au mal de préférence, parce que c’est plus facile, que ça plait aux médias et aux masses, que ça rapporte plus , PAP’CIRCUS aime tous les zappings …Vous l’avez compris, PAP’CIRCUS aime le bordel, le grand bordel … C’est la raison pour laquelle il aime son époque .
Au début, le gouvernement Raffarin faisait penser à la France de Vichy. Les images, les mots, les idées, les actes…Maintenant avec Sarkozy dans les coulisses on a un aperçu de ce qu’a pu être la montée des fascismes , dictatures ou totalitarismes dans d ‘autres pays à une autre époque : Ca se construit dans la normalité la plus absolue. Tranquillement. En semant la peur. La peur de tout. La peur du voisin de palier. La peur des paliers eux-mêmes. Il faut supprimer les paliers. La peur de soi. La peur de son ombre. La peur d’un parapluie oublié sur un quai de gare. Un bon régime autoritaire ça se construit avec de la fermeté. Il faut être ferme avec tout ce qui fait peur. Il faut jeter tous les parapluies en prison. Il faut mettre les ombres à l’ombre. Vous verrez qu’on finira par voter pour la pluie et contre les parapluies.
Un passager
raconte son interpellation après avoir critiqué les conditions d'expulsion d'un
Congolais:
mardi 03 février 2004
«J'ai été sorti de l'avion menotté et
déchaussé» Par Charlotte ROTMAN
«On m'est tombé dessus. J'ai
résisté, je me suis calé dans mon siège.»
Marc Sevenier, passager du
Paris-Kinshasa
Marc Sevenier,
éclairagiste de théâtre, partait en mission au Congo-RDC pour un spectacle, avec
un ami chorégraphe. Il a pris place à bord du vol Air France Paris-Kinshasa, à
11 heures samedi, et s'en est fait débarquer, avec deux autres passagers, pour
avoir protesté contre les conditions d'expulsion d'un ressortissant congolais.
Il raconte.
«On était à 7 ou 8 mètres des dernières rangées. 0n a
entendu des cris qui venaient du fond de l'appareil. On a aperçu un Africain
qui devait être ramené à Kinshasa. Une dizaine de passagers congolais ont
manifesté leur mécontentement. Ils demandaient aux agents en civil qui
l'entouraient de ne pas le ficeler comme un cochon.
«Ensuite, il y a eu
une négociation entre les agents et le pilote.
Celui-ci, apparemment,
refusait de faire décoller l'appareil dans ces conditions. La discussion a duré
plus d'une heure, le pilote faisait des allers et retours, les agents appelaient
sur leur portable.
Nous, on écoutait. Je n'avais pas encore ouvert la
bouche. Le pilote nous a dit :
"Je vais régler ça." Les Congolais se sont
calmés. Au bout d'une heure, rien n'avait évolué. Les passagers ont commencé à
râler. Il y a pu avoir de l'emphase, mais pas de mots déplacés. Les gens
avaient payé leur billet, ils voulaient partir. Là, j'ai dit : "Il faut régler
le problème. Soit vous descendez de l'avion, soit vous enlevez les menottes et
on part !" Un des agents m'a dit : "Vous ne vous rendez pas compte, pour ce
monsieur, c'est pire de rester ici.
Votre discours du XVIe arrondissement
est dangereux." J'ai répondu que je n'habitais pas le XVIe, mais une banlieue
ouvrière. Le pilote est venu vers nous : il a dit : "Restez calme, c'est réglé,
on va s'en aller." Tout le monde s'est rassis. A un moment, je me suis retourné
et j'ai vu que le ressortissant congolais avait disparu. On s'est dit : "OK, on
part." On a attendu 20 minutes. Subitement, sans qu'on les voie arriver, 12 à
15 policiers sont apparus. Je lisais le journal. On m'a dit : "Veuillez me
suivre."
"Pourquoi ?" "Cherchez pas à comprendre." On m'est tombé
dessus. J'ai résisté, je me suis calé dans mon siège et je me suis débattu.
Pendant ce temps, mon camarade était débarqué : il n'avait même pas ouvert la
bouche. Je suis sorti menotté, j'avais perdu mes chaussures.
J'ai demandé :
"Qu'est-ce qui se passe ?" On m'a dit : "Vous avez insulté la police." J'ai été
placé en garde à vue. L'OPJ m'a demandé si c'était vrai que j'avais dit "Sarko
facho, la police dehors."
J'ai dit : "Vous me ressortez des slogans de 68,
on dit peut-être ça sur les barricades mais pas dans un avion." Je n'ai pas dit
ça. J'ai 57 ans, et j'ai été sorti comme un gamin qui a fait une
colère.»
Marc Sevenier est convoqué, avec les deux autres
passagers, le 24 mars au tribunal de Bobigny. Ils doivent répondre d'outrage à
agent et provocation à la rébellion. Ils encourent 6 mois de prison et 7 500
d'amende.
Sur Charlie Hebdo 10/03/04 :
instructif : en page centrale -Des madelinistes intégristes dans le jury
d'agrégation économiste. par Sylvie Coma. Luc Ferry (pseudo-ministre et
pseudo-philosophe) propulse des hystériques ultralibéraux au sommet de la
hiérarchie universitaire.
A VOIR : jardineria humana de Rodrigo Garcia. Performance-théâtre.
Une autre manière de cracher et pisser dans la soupe.
AVANT qu'ils nous balancent des conneries à propos de la Sécu : Gnagnagnagnagnagna (on dirait du Dufrêne) lire absolument "comment sauver (vraiment) la sécu" par Philippe Pignarre . Edit. La Découverte.