Conférence - Performance. A 19 heures. Centre Rabelais. « GAG NO
GAG » Fabien Montmartin, Richard Piegza, Jan Swidzinski |
Jean Dupuy Plasticien et performeur. Il s'est fait connaître dès les années 1970 pour ses expérimentations et sa contribution à la diffusion de pratiques collectives en performance, en art technologique et en art conceptuel à New York (où il vécut de 1968 jusqu'au début des années 1980). Il a également travaillé de près avec le groupe Fluxus, collaboré avec des artistes aussi variés que Gordon Matta-Clark, Laurie Anderson, Philip Glass, Georges Maciunas, Nam June Paik ou Éric Létourneau et s'applique, depuis les quelques vingt dernières années, à la fabrication d'anagrammes. |
Michel Giroud GERWULF COYOTE CAMELEON PHILOSOPHE. |
Max Horde Peintre, Anti-peintre, Performeur, Anti-Performer, .. Au commencement, deux obsessions : Obsession N°1 : Trouver une forme d'art visuel qui soit immédiatement partagée avec les gens comme l'est le théâtre ou la musique, sans évidemment faire appel à l'une ou l'autre forme. Obsession N°2 : Par souci de liberté, introduire les notions
d'humour, de plaisir, de futilité, de frivolité, d'absurde, de grivoiserie,
d'erreur, de maladresse dans l'acte artistique. Après la période Pap'Circus, il continue de cultiver à travers différents travaux de performances et de peintures l'atmosphère du cirque. Coupé du cercle de l'art pendant plusieurs années, il présente ses interventions et installations dans les boites de nuit parisiennes, ce monde particulier des noctambules. Tout y était permis, débarrassé des à priori culturels, voire « cultuels » du milieu de l'art. Ses performances ont parfois glissé vers une forme proche du music-hall, qu'il nomme alors « music-hall moderne ». |
Fabien Montmartin La performance est cette tension, ce point névralgique reliant le spectateur non plus à une image écran, mais à un phénomène. L'événement confronte le performeur et le spectateur à la notion de temps. Ils partagent cet instant t non plus figé mais en mouvement. Expériences fondamentales: il n'est pas question ici de définir l'intervention, il s'agira davantage de cibler un point dans l'avenir, une manière d'être, une manière de penser l'art d'action comme un processus malléable, une mobilité se dégageant du principe de cause à effet, de l'habitus, ou des normes. Une autre manière d'agir, un regard critique questionnant la position de l'homme face à lui-même.Fabien Montmartin. 5 avril 2005. |
Richard Piegza Artiste multimédia et performeur. Quelque soient les matériaux utilisés comme les situations, il cherche à rompre avec l'immobilité, en créant un espace d'interactions visuelles, sonores, gestuelles entre les objets, entre les objets et les gens, entre les images et les mots. L'échange interactif est fondamental dans son activité depuis les années 1980, comme croisements d'échanges. Il est le fondateur du Tapis Volant et le co-fondateur du premier Festival INTERAKCJE et l'inspirateur de "Akademia Sztuk Innych" à Piotrkow Trybunalski, citée du centre de la Pologne. |
Jan Swidzinski Artiste multidisciplinaire et théoricien. Il a formulé, à la fin des années 1970, la théorie de l'art contextuel : l'art, ses définitions, ses apparitions varient selon les transformations structurelles et le contexte social du monde dans lequel on vit, dans un processus de transformations permanentes. L'art n'existe pas en soi, il est interdépendant, lié à son contexte, issu de son contexte mais jamais le produit de son milieu. L'art radical apparaît comme une forme d'inter réflexion dans un contexte de plus en plus élargi ; il est, là, réseau de liens interactifs, ni dedans, ni dehors, ni subjectif, ni objectif, mais entre, à l'intersection des circonstances, un questionnement sans réponse. Jan Swidzinsky a présenté un nombre considérable de performances dans de nombreux festivals à travers le monde.
|